Plusieurs éditeurs d'antivirus, entreprises spécialisées dans le test de programmes et éditeurs, essentiellement d'origine Européenne, se sont regroupés au sein d'une association baptisée AMTSO, pour Anti-Malware Testing Standards Organization. Le but avoué est de créer à la fois un point de rencontre et de partage d'information, ainsi qu'une sorte de commission de normalisation et de publication de « bonnes pratiques » relatives au test des anti-virus et autre programmes de sécurité. A quoi pourrait bien servir une telle organisation ? Simplement à contester, avec plus de poids encore, les conclusions que pourraient porter une publication, un laboratoire indépendant, un cabinet d'analyse qui effectuerait des tests sur l'efficacité d'un logiciel antimalware. Il n'est pas question de constituer là un front commun contre les virus, mais de former une sorte d'union sacrée contre tout ce qui pourrait porter atteinte à l'image de marque de la profession. Les instituts Autrichiens ou Allemands, les Virus Bulletins et autres journalistes qui ne parviennent pas à comprendre pourquoi un « chasse virus » peut parfois prendre 80 % des ressources CPU d'un bi-pentium équipé de 2 Go de mémoire centrale, tout en «loupant » la détection de X% des virus de références après ablation du module de mise à jour des signatures... les testeurs sont si méchants et si incompétents parfois.
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